L’Avenir fait la Fête de la mort ce dimanche 29 Octobre place Guérin avec une journée festif et de lutte. On propose différentes activités autour du conte (atelier contes, spectacle enfants, contes aux flambeaux) et de la mort (carnaval avec déambulation).
Samedi : ★ 10h > chantier : si possible apporter du matos (vis, outils, planches, etc…) ★ 12h > repas : buffet participatif : si possible amener un petit truc à partager + cantine pirate Le repas sera partagé sur le site ( sûrement sous les halles St Martin ) ★ 13h-13h20 > chorale (1er passage) ★ 13h30-14h15 > spectacle de magie ★ 14h30-en continu > Feist deiz ★ 15h-15h20 > chorale (2nd passage) ★ 16h > tournois de foot + lancer de bûches ★ 20h > concert
Dimanche : ★ 12h-en continu > dézépions, courses de serveurs, création de fanzine, tombola (si possible amener une babiole), maquillage, archivage des docs/ateliers sur l’Avenir (amener nos archives)… ★ 14h > fanfare ★ 16h30 > Radio Pikez ★ 18h > Réunion publique
L’Avenir, salle du quartier Guérin St Martin pendant huit ans, réduite au statut de terrain vague. Nous vous invitons à nous retrouver sur la place Guérin à la rentrée. Certes nos mines étaient bien grises, devant notre impuissance en cette fin juillet quand la mairie et les services de l’État ont rasé la salle de quartier Guérin que nous avions construite au cours de ces huit ans, ainsi que le potager et le four à pain.
Nous le pressentions, les menaces qui pesaient sur l’Avenir sont tombées ce jeudi 27 juillet 2023. Ce matin, aux alentours de 7h00, les premières sommations ont été entonnées dès l’arrivée des policiers, suivies par les gaz lacrymogènes. Nous étions une centaine de personne pour tenter de ralentir la procédure et les manœuvres d’expulsion…
C’est encore une fois avec étonnement et par voie de presse que nous apprenons les positions de la mairie à propos de la médiation engagée entre cette dernière et le collectif « pas d’avenir sans Avenir ». De plus, la presse n’ayant pour l’instant relayé qu’une seule version, il nous paraît impératif de faire entendre et exister notre position pour les lecteurs du journal.
Et les heureux.ses signataires (collectifs, orgas & compagnie) de l’appel à soutien à l’Avenir sont… (…Roulement de tambour…) …par une tentative de rangement par ordre alphabétique :
Depuis plus de 15 ans l’Avenir se bat et se débat pour organiser des temps de fêtes, des discussions, des projections, des chantiers collectifs, des cantines, des soirées de soutien et des carnavals loin des standards qu’offrent la vie quotidienne urbaine. Depuis toujours l’Avenir est un cheval de Troie, un lieu politique et autogéré qui s’organise avec celles et ceux qui fréquentent le lieu, qui font l’Avenir. L’Avenir est une association de fait, un collectif aux mille visages qui cherche à inventer d’autres formes d’agir et de penser, sans hiérarchie ni responsables. L’Avenir est une multitude d’individus et de collectifs qui étouffent dans cette société inféodée aux lois de l’ordre, du contrôle et de l’argent, qui entrave et réprime avec force ou en silence.
Aujourd’hui, municipalité et sous-préfecture, telles les deux faces d’une même pièce, cherchent une fois de plus à nuire à l’existence du collectif « Pas d’avenir sans Avenir ». Cette fois-ci, elles invoquent la sécurité avec la mise aux normes du lieu (ERP). À cela s’ajoute son corollaire, la normalisation du collectif en l’assignant à déposer ses statuts, en bonne et due forme avec les noms de ses représentants légaux. Cela va à rebours de ce que permet la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association via son article 2 : « les associations de personnes pourront se former librement sans autorisation ni déclaration préalable… ».
Ce processus de normalisation participe d’un ensemble de mesures que subissent de nombreux acteurs militants (associatifs, syndicaux, culturels ou écologistes…) : arrestations arbitraires, menaces de dissolution, entraves ou sanctions financières, administratives et judiciaires. D’aucuns savent que les mises aux normes servent à aseptiser et combattre ce qu’il reste encore d’altérité, de sauvage et d’indocile dans ce monde capitaliste. L’Avenir n’échappe donc pas au dessein métropolitain qui gangrène chaque jour un peu plus la ville de Brest, parfaitement incarné par la gentrification en cours dans le quartier Saint-Martin, le port et partout ailleurs dans la ville. Toute aspérité doit être lissée.
C’est véritablement une menace de fermeture qui pèse sur l’Avenir. À celles et ceux qui souhaitent autres choses que des rues parées d’enseignes marchandes, des murs publicitaires et des caméras de surveillance… l’Avenir appelle l’ensemble des individus, collectifs, associations et organisations qui font et qui habitent la ville à apporter leur soutien face aux menaces qui pèsent sur le devenir du lieu et du collectif. Quelle ville voulons-nous habiter ? Que serait Brest sans la place Guérin, que serait la place Guérin sans l’Avenir ? Quoiqu’il advienne, les activités du collectif continueront, dans ou hors les murs.
Prochains RDV: En cas d’expulsion, rendez-vous le soir même à 18h00, place Guérin. Tous les jeudis soir à 18h30, réunion du comité de défense de l’Avenir.
Le comité de défense de l’Avenir avenir@riseup.net https://avenir-brest.fr/
3 juin : Soirée de soutien aux inculpé.es du 8 décembre 2020
16h: atelier sur le droit du renseignement et les pratiques de la surveillance policière.
18h30: Présentation de l’Affaire du 8.12 en présence d’une inculpée.
19h30: Projection-débat autour du documentaire « Gouverner par la Peur » de Gonzalo Mateos Benito.
Infokiosque, Bar et Pizzas sur place! Prix libre en soutien aux inculpé.es